Nous assistons aujourd’hui nous assistons aux deux premiers miracles d’une série de dix. Ces miracles, ce sont essentiellement des guérisons. On pourrait en dresser une typologie. Je retiendrai trois critères. Le premier, c’est la nature du mal. La série s’ouvre par la guérison d’un lépreux et d’un paralytique. Elle se poursuit par celle de la belle-mère de Simon, atteinte de fièvre, d’autres malades, d’un paralytique apporté sur une litière. On y retrouve ensuite la femme souffrant de pertes de sang et la petite fille qui vient de mourir. Elle s’achève par deux aveugles et un muet. Sans compter les possédés, délivrés de leur mal. On le voit : l’activité de Jésus n’est pas sans rappeler celle d’une polyclinique…